Klima.lu
Instagram Facebook Linkedin

Notre financement international pour le climat

220 millions d’euros pour l’aide internationale au climat sur la période 2021-2025 !

Des aides financières considérables sont nécessaires pour soutenir également les pays les plus pauvres dans la lutte contre le changement climatique. Le Luxembourg y contribue depuis un certain nombre d’années. Préalablement au sommet mondial sur le climat à Paris (COP21), le gouvernement a approuvé des financements climatiques s’élevant à 120 millions d’euros – en plus de l’aide publique au développement (APD).

Entre 2021 et 2025, le budget consacré aux aides internationales s’élève à 220 millions d’euros. Ainsi, le Luxembourg est le pays apportant la plus grande contribution par tête au monde.

Ces fonds permettent de financer et de soutenir des projets et initiatives internationaux tels que le « Green Climate Fund », ou encore des organisations non gouvernementales luxembourgeoises. Il va de soi qu’il faut se concentrer et aider principalement les pays les moins développés afin de rendre possible les adaptations au climat et de soutenir les mesures visant à réduire le changement climatique, dont les pays africains et les petits États insulaires en développement (PEID).

Le Luxembourg veille à assurer une distribution équilibrée entre les activités d’adaptation (59%) et d’atténuation (41%) parmi ses soixante projets en cours. La répartition géographique actuelle des engagements reflète également cet équilibre :

  • Afrique : 35 %
  • Asie/Pacifique : 31 %
  • Amérique latine et Caraïbes : 20 %
  • Initiatives globales : 14 %

L’engagement du Luxembourg se poursuit  : la nouvelle enveloppe pour la période 2026-2030 s’élèvera à 320 millions d’euros, accompagnée de l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour le financement climatique international. Cela confirme la volonté du Luxembourg de rester un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique, face à l’urgence climatique et à la nécessité d’accélérer la transition vers un avenir plus résilient et compatible avec les objectifs de neutralité carbone.

Notre stratégie pour le financement international pour le climat

Modèle général de soumission pour le financement ICF 2021-2025

Modèle de soumission des ONG luxembourgeoises pour le financement ICF 2021-2025

Voici quelques exemples des projets actuellement soutenu par notre financement climatique international :

En 2018, le Luxembourg signé un accord avec International Union for Conservation of Nature (IUCN) pour la mise en place de la Blue Natural Capital Financing Facility (BNCFF). La BNCFF met l’accent sur les écosystèmes côtiers comme principaux fournisseurs de services de la biodiversité et des écosystèmes. Elle a pour objectif de cibler des opportunités commerciales et la création de valeur dans l’économie du capital naturel côtier, en intégrant la science côtière et la technologie de données marines et en exploitant les possibilités de création de cadres politiques pour le changement climatique et d’expérience pour le financement de projets. La BNCFF vise à mobiliser des fonds de donateurs afin d’attirer de nouveaux investissements privés pour les côtes durables. Les projets de « capital naturel bleu » visent à protéger, restaurer et améliorer les écosystèmes naturels pour mieux soutenir les efforts d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques tout en conservant la biodiversité et les autres ressources naturelles côtières et marines vitales. Les projets aspirent à utiliser un modèle de financement novateur et combiné (blended finance) pour accéder à différents flux financiers et attirer de nouveaux investisseurs.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

L’archipel situé à l’ouest du continent africain souffre de la sécheresse et est très fragile sur le plan économique. Depuis la fin des années 80, il existe un partenariat de coopération au développement entre le Cap-Vert et le Luxembourg. En 2002, le premier programme indicatif de coopération (PIC) entre les pays a été lancé. Afin de mieux coordonner les mesures de développement entre elles et avec d’autres domaines politiques ainsi que de les rendre plus efficaces, l’actuel cinquième PIC (2021-2025) est placé sous le signe d’une « approche pangouvernementale », à laquelle participent, du côté luxembourgeois, le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’Environnement et le ministère de l’Énergie avec leur expertise respective. Outre l’éradication de la pauvreté et le développement durable, il s’agit, dans le cadre de ce PIC, d’apporter plus de soutien au Cap Vert en matière de climat et de transition énergétique. Rien que pour l’élaboration et la mise en œuvre de diverses mesures visant à protéger le climat sur l’archipel, le ministère de l’environnement a mis à disposition une enveloppe de 10 millions d’euros pour les cinq prochaines années.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

CIFOR-ICRAF (Center for International Forestry Research and World Agroforestry) est une organisation internationale de recherche axée sur les solutions fondées sur la nature (NbS) pour relever les défis mondiaux liés au climat, à la biodiversité et au développement durable. Depuis 2021, le Luxembourg collabore avec le CIFOR-ICRAF pour renforcer ses ambitions en matière de finance durable dans les pays en développement.

La première étape de cette collaboration a été la signature d’un accord de subvention pour la mise en œuvre de la Luxembourg–Global Landscapes Forum (GLF) Finance for Nature Platform. Cette initiative vise à favoriser le partage de connaissances et le renforcement des capacités afin d’accélérer le développement de modèles de financement évolutifs pour les solutions fondées sur la nature (NbS) dans les pays en développement.

En 2025, un nouvel accord de subvention a été signé pour le lancement de Resilient Landscapes Luxembourg. Ce programme a pour objectif d’incuber des projets NbS concrets, à grande échelle et fondés sur la science, afin de mobiliser des investissements privés de haute qualité dans les pays en développement.

Ces deux initiatives s’inscrivent dans la stratégie du Luxembourg visant à promouvoir une finance verte et climatique ambitieuse, en soutenant des solutions innovantes et durables pour l’adaptation et l’atténuation des effets du changement climatique.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

La plateforme Luxembourg–Global Landscapes Forum (GLF) Finance for Nature, mise en œuvre par CIFOR-ICRAF, a été lancée en mars 2021 dans le cadre d’un accord signé avec le ministère de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité (MECB). Elle vise à soutenir les ambitions du Luxembourg en matière de finance durable, avec un accent particulier sur les solutions fondées sur la nature (NbS), le changement climatique, la restauration des écosystèmes et la biodiversité.

L’objectif principal de la plateforme est de catalyser et d’accélérer l’intégration de la finance durable à travers des activités de partage de connaissances et de renforcement des capacités. Elle cherche à orienter les flux financiers vers des modèles d’utilisation des terres durables, équitables, inclusifs et rentables, contribuant ainsi à combler le déficit de financement pour atteindre les objectifs en matière de climat, de biodiversité et de lutte contre la dégradation des terres.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

Resilient Landscapes Luxembourg (RLL) est une initiative conjointe entre le CIFOR-ICRAF et le ministère luxembourgeois de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité (MECB), lancée officiellement en 2024 à l’UNEA-6. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie luxembourgeoise de finance climatique internationale (2021–2025) et du Plan d’action national pour la biodiversité (2022–2030).

RLL est une entité d’assistance technique innovante qui vise à transformer la science en opportunités d’investissement à fort impact dans des solutions fondées sur la nature (NbS)dans les pays en développement.

L’impact de RLL se décline en deux volets :

  • Un portefeuille de projets NbS de haute qualité, incubés grâce à l’expertise scientifique du CIFOR-ICRAF et à un mécanisme de financement dédié. Ces projets bénéficient d’un accompagnement technique pour améliorer la prise de décision et réduire les risques liés aux investissements.
  • Un nouveau type d’acteur dans le secteur de la finance verte, capable de mobiliser des investisseurs privés autour de projets NbS fondés sur des données scientifiques, tout en générant des synergies avec les acteurs spécialisés au Luxembourg et à l’international.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

Le Global Green Growth Institute (GGGI), basé à Séoul, est une organisation intergouvernementale créée en 2012. Sa mission est de promouvoir une croissance économique durable et inclusive, en aidant les pays en développement à transformer leurs économies selon un modèle de croissance verte. Le GGGI contribue à atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et à mettre en œuvre les contributions déterminées au niveau (CDN) national à l’Accord de Paris sur le climat.

Avec un budget annuel de plus de 100 millions USD, le GGGI compte actuellement 48 États membres et a mobilisé plus de 10 milliards USD pour soutenir les pays en développement. Ses activités se concentrent sur quatre domaines clés : l’énergie, l’eau, l’utilisation des terres et le développement urbain durable.

Depuis 2016, le Luxembourg collabore avec le GGGI pour mettre en œuvre des projets climatiques. Les premiers accords pour la mise en œuvre de ces projets, financés via l’enveloppe dédiée au financement climatique international (FCI) du Fonds Climat et Énergie, datent de 2018. À ce jour, le Luxembourg a investi environ 19,6 millions d’euros de son enveloppe FCI.

En 2022, un accord a été signé pour établir le statut juridique du GGGI au Luxembourg, et en 2023, le bureau de liaison européen du GGGI a été inauguré à Luxembourg. Cette présence stratégique vise à faciliter les échanges entre les États membres du GGGI et les partenaires européens afin de soutenir la lutte contre les changements climatiques et l’accès à la finance verte et climatique.

Ce programme soutient la mise en œuvre du travail du GGGI dans les petits Etats insulaires en développement (PIED) du Pacifique (70%) et des Caraïbes (30%) conformément aux objectifs de la stratégie de financement climatique international du Luxembourg.

Le programme vise à renforcer l’élaboration et l’adoption de politiques et de stratégies soutenant des transformations durables à long terme, en levant les obstacles à l’investissement et en stimulant les flux d’investissements climatiques.

Il appuie également la mise en place de plans d’investissement robustes, le développement de modèles de financement innovants et la mobilisation de financements verts, tout en renforçant les capacités et le partage de connaissances entre les PIED au niveau national, régional et mondial.

Ce programme vise à renforcer les écosystèmes de finance verte dans six pays en accompagnant les régulateurs dans l’élaboration de cadres réglementaires et de lignes directrices alignés sur les normes internationales, afin d’atténuer les risques perçus, lever les obstacles à l’émission d’obligations thématiques et stimuler leur développement.

En partenariat avec LuxSE, il soutient également le renforcement des capacités de 400 acteurs publics et privés — dont 50 % de femmes — grâce à des webinaires, des formations pratiques et des réseaux d’apprentissage internationaux, tout en accompagnant l’émission d’obligations thématiques et en produisant des outils de connaissance partagés avec les membres de l’ICMA et autres parties prenantes.

Lancé en 2018, le projet vise à renforcer la résilience des communautés rurales de Vanuatu face aux effets du changement climatique, tels que les périodes prolongées de sécheresse et l’intensification des cyclones tropicaux. Il repose sur l’installation de systèmes de pompage d’eau alimentés par l’énergie solaire, ainsi que sur le renforcement des capacités institutionnelles pour une gestion durable des ressources en eau et des infrastructures de pompage solaire à long terme. Le projet s’inscrit dans une approche intégrée combinant solutions techniques et accompagnement institutionnel afin de favoriser une résilience durable au niveau communautaire.

Mis en œuvre par le Global Green Growth Institute (GGGI), le Green Bond Readiness Program vise à développer le marché des obligations vertes au Viet Nam en comblant les lacunes en matière de politiques, de capacités et de maturité du marché. Le programme est mené en collaboration avec le ministère des Finances du Vietnam et des partenaires clés, notamment basés au Luxembourg.

Le projet vise à promouvoir des approches intégrées de gestion durable des déchets et des modèles d’économie circulaire, notamment par la fourniture d’équipements de traitement, la valorisation des déchets organiques, plastiques et électroniques, et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en soutenant la réforme des cadres politiques et le renforcement des capacités à travers le développement de compétences et l’échange de connaissances.

Le Global Shield contre les risques climatiques, lancé à la COP27 en novembre 2022, vise à renforcer la résilience des pays vulnérables au climat grâce à des financements préarrangés et adaptés aux besoins locaux. Il s’appuie sur des structures existantes pour garantir une réponse rapide en cas de catastrophe et accélérer la reprise économique.

Le Luxembourg soutient cette initiative à travers une contribution du MECB en faveur du Global Shield Financing Facility (GSFF), hébergé par la Banque mondiale, et à la Global Shield Solutions Platform via le MAEE. Le GSFF finance des projets intégrés dans les programmes de la Banque mondiale et peut transférer des fonds à des organisations multilatérales accréditées.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

Lancé en 2018, le projet vise à développer des modèles économiques innovants pour le recyclage et la valorisation des déchets dans trois villes sénégalaises — Tivaouane, Touba et Dakar — avec pour ambition de créer des emplois verts et d’améliorer la qualité de l’assainissement urbain.

En intervenant sur les déchets plastiques, les eaux usées et les déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E), le projet entend générer des impacts durables sur l’environnement, l’emploi et les comportements, tout en promouvant un accès équitable et fiable à des services de gestion des déchets écologiquement responsables.